
Camion haut-parleur contre mégaphones, slogans anti « exploitation animale » contre promotion pour le « show du cirque franco-belge »…
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Camion haut-parleur contre mégaphones, slogans anti « exploitation animale » contre promotion pour le « show du cirque franco-belge »…
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Camion haut-parleur contre mégaphones, slogans anti « exploitation animale » contre promotion pour le « show du cirque franco-belge »…
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D’un côté, une petite vingtaine de militants de l ‘association de protection animale Paris Animaux Zoopolis — qui « demande une loi pour en finir avec l’emprisonnement des animaux dans les cirques en France » — munis de pancartes « Des cirques oui, mais sans animaux ».
De l’autre, le « boss » du cirque, Serge Muller et sa famille.
Entre les deux : des enfants et des familles du département qui ne sont pas parties en vacances et qui comptaient bien profiter de l’occasion pour assister « pour la première fois, à un spectacle au cirque ».
Sauf, qu’au lieu de s’installer à l’ombre d’un chapiteau, ces dernières se sont retrouvées nez à nez avec la présidente du Parti animaliste, Isabelle Yvos, leur expliquant que ces bêtes, qu’elles s’apprêtaient à voir, « souffrent dès lors qu’elles sont enfermées, et deviennent malades ».
La direction du parc (interdépartemental de Choisy) était également de la partie… Du côté des militants. Et pour cause : elle assure avoir autorisé la présence du cirque, du 13 au 24 juillet, mais sans animaux.
« Dès le début de l’installation des chapiteaux, nous avons pu constater qu’il ne s’agissait absolument pas du festival de clowns que nous avions autorisé, mais d’un véritable cirque composé de nombreux véhicules, de chapiteaux, et de très nombreux animaux sauvages en captivité (tigres, zèbres, singes…) », détaille son directeur général, Jérôme Escribano.
Signe que le bras de fer est serré : la direction du parc a engagé mardi une requête en référé devant le tribunal administratif de Melun en vue de leur expulsion.
Des huissiers ont été mandatés, des vétérinaires envoyés sur place. Mais les circassiens ont d’ores et déjà annoncé des spectacles jusqu’au dimanche 4 août…
Pour le directeur du cirque, Serge Muller, « ce n’est qu’un malentendu ».
Autorisations officielles du ministère de l’environnement pour détenir ses bêtes à l’appui, le dompteur, qui a annulé les représentations ce mercredi et jeudi « à cause de la chaleur », ne comprend pas ces « militants pour qui le simple fait de détenir des animaux constitue un acte de maltraitance ».
Lui assure qu’il « aime ces bêtes, en prend soin et les laisse cinq mois par an dans un grand parc ».
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Furieux, il pointe du doigt ces associations qui l’accusent « sans qualification ni compétence », dit-il, mais qui n’ont que « leur morale pour nous juger et n’ont comme seul droit celui de signaler à la gendarmerie une maltraitance s’il y a lieu d’être ».
En réaction, il a prévu une manifestation, ce samedi à Paris, place de la Contrescarpe (Ve), non loin de la boulangerie végane tenue par la présidente de l’association Paris Animaux Zoopolis.
Loin d’être un « malentendu », Jackson Muller est un habitué récidiviste, installant son chapiteau sans autorisation municipale, y compris dans les communes interdisant les cirques d’animaux sauvages, comme par exemple à Villebon-sur-Yvette, en août 2019.