
Tambours contre trompes. Jeans contre pantalons en velours.
Rambouillet a été le théâtre de deux manifestations aux desseins opposés ce matin : pendant que près de 300 manifestants anti-chasse à courre défilaient dans le centre-ville, environ 400 chasseurs ont tenu à témoigner de leur présence par une marche concurrente dans les rues de la « capitale » locale de la vénerie.
Tambours contre trompes. Jeans contre pantalons en velours.
Rambouillet a été le théâtre de deux manifestations aux desseins opposés ce matin : pendant que près de 300 manifestants anti-chasse à courre défilaient dans le centre-ville, environ 400 chasseurs ont tenu à témoigner de leur présence par une marche concurrente dans les rues de la « capitale » locale de la vénerie.
Des chasseurs, les défenseurs des animaux emmenés par l’association Ava (Abolissons la vénerie aujourd’hui) n’auront entendu que les trompes résonner dans les rues du centre-ville.
« L’objectif n’est évidemment pas d’aller leur chercher la bagarre. Nous sommes des pacifistes, contrairement à ce qu’ils disent. Et d’ailleurs, nous n’avons pas de fusils », glisse ironiquement Vanessa, qui se dit antispéciste et opposante à toute forme de chasse.
À quelques rues de là, l’ambiance est toute autre, un peu plus disciplinée, un peu plus raide.
Des hommes jouent de la trompe tandis que d’autres scandent la défense de leur loisir. « Tellement de préjugés circulent sur nous, déplore Nicolas Dauchez, membre de l’équipage de chasse à courre de Rambouillet, l’un des 390 répertoriés en France et qui dit pratiquer sa passion depuis ses 5 ans. Nous ne sommes pas des tueurs. Cette année, nous avons prélevé 16 cerfs sur 55 sorties. La plupart du temps, l’animal s’en sort donc vivant. »
(…)