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LE 1er PORTAIL D’ACTUS SUR LA GENT ANIMALE

GENÈSE D’UN ENGAGEMENT
Canal Animal est né, entre autres, d’une contradiction. Et d’une frustration.
Alors que tous les sondages indiquent qu’une vaste majorité de français appelle à de fortes mesures de protection sur la condition animale, « le pays des droits de l’homme » demeure l’un des plus cruels avec ses animaux en Europe. Force est de constater que nos gouvernants font preuve d’un scandaleux acharnement anti-démocratique sur cette question éthique et compassionnelle. À la fois complices et inféodés aux lobbys Suprémacistes.

Au sens strict, le suprémacisme affirme qu’une certaine catégorie de personnes est supérieure aux autres et doit les dominer ou les asservir, ou est en droit de le faire (Wikipédia). Au sens de Canal Animal, ce suprémacisme s’étend à tout individu ou organisation dont les actions directes ou indirectes décident sciemment d’accroître les souffrances physiques et/ou morales d’animaux sentients, voire à les tuer, ou les faire tuer par plaisir ou cupidité.
Bien qu’ils soient minoritaires, tous ces tortionnaires sont aussi les mieux organisés, les mieux structurés, dotés de gros moyens avec un remarquable travail de noyautage d’Etat. Et une armée, aussi petite soit-elle, n’est jamais plus forte que si elle forme un bloc unitaire et compact.

Face à eux, les « Animalliés » (Néologisme regroupant tout individu ou organisation qui agit en faveur de la Dignité Animale ou contre l’action des suprémacistes), qu’ils soient intellectuels, chercheurs, philosophes, bénévoles, activistes, ou personnes isolées au grand cœur avancent en ordre dispersé. Et pour cause : il y a tant d’oppressions différentes qu’ils sont tenus de se « spécialiser » en petites cellules pour être efficaces. De fait, ils ne profitent pas de la force du nombre, et l’opinion publique, bien que favorable à l’amélioration de la condition animale, est difficile à mobiliser. L’indignation se cantonne largement aux réseaux sociaux, avec relativement peu de retentissements sur le terrain. On aime les animaux, mais on a presque honte de l’affirmer publiquement, par peur d’être montré du doigt, ou d’être accusé de « préférer les animaux aux êtres humains ». Les bourreaux ont donc le champs libre pour persister dans leurs atrocités légales.

Chez Canal Animal, nous refusons fermement d’abandonner les animaux à leur destin de victimes éternelles.
Nous ne céderons pas un pouce de terrain aux bourreaux du monde animal, dont les horreurs salissent l’humanité entière.
Nous savons qu’il n’y a pas de fatalité : il y a juste des volontés plus fortes que d’autres. La nôtre est inoxydable. Mais seule l’addition de volontés toujours plus nombreuses peut finir par inquiéter la zone de confort de tous ces bourreaux dans leur droit auto-proclamé de faire du mal aux animaux, et par empathie, à tous ceux qui les aiment. 

Notre ambition première est donc de faire de la cause animale une question de société qui sorte de l’anecdotique, au point d’en faire à terme un enjeu électoral réel. Le train est déjà en marche grâce à de nombreux acteurs de terrain, mais de nouveaux paliers doivent être franchis pour gagner encore en légitimité publique.
A l’image du Code Animal façonné par les juristes qui indexe et catégorise tous les articles de lois, ou les jurisprudences autour de l’être animal, il est nécessaire d’avoir aussi un média qui structure et classe toute l’information disponible sur la question animalière, au jour le jour, afin d’acquérir une vue panoramique de la condition animale, des progrès mais aussi des atrocités qui lui sont faites.
Dans un temps ultérieur, Canal Animal envisage aussi de structurer sa plateforme pour faciliter le réseautage entre les acteurs de terrains et le grand public.

Nous avons la conviction que la cause animale va encore gagner du terrain dans l’opinion publique, et nous souhaitons accélérer ce mouvement pour bousculer les lignes de pensées et d’actions.
Nous savons aussi que c’est le combat d’une vie. Nous n’attendons pas de grands miracles dans les cinq ou dix ans à venir. Car démolir cette pyramide de cruauté humaine envers les animaux se fera pierre après pierre : nous croyons qu’il vaut mieux convaincre que vaincre pour obtenir des résultats durables. La tâche est titanesque, mais ne nous fait pas peur. Parce que nous savons que toute participation, aussi modeste soit-elle, sera utile dans cette mission de longue haleine que nous nous sommes assignés.

Et si ces volontés additionnées qui constituent Canal Animal peuvent aider, ne serait-ce qu’à gagner une seule journée sur le calendrier d’une libération animale, alors le jeu en vaut la chandelle.
Car en une seule journée, les sans-voix vivent dans l’effroi, souffrent et meurent encore par milliards et que, plus que jamais, nous devons briser les murs du silence, pour soulever les consciences en leur faveur.

En espérant vous avoir parmi nous,

Franck Walden
Fondateur de Canal Animal
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9 MOTIFS À L’ORIGINE DE CANAL ANIMAL
L’incapacité des animaux sentients à s’organiser eux-mêmes pour défendre leur intégrité physique et mentale
La reconnaissance en 21015 par le Code Civil que « l’animal est un être sensible ».
Toutefois, n’étant pas pas suivie de lois fortes protégeant cette sensibilité, cet aveu symbolique sans cesse piétiné constitue alors un cynisme assumé de cruauté d’Etat, contre les animaux qui n’ont presque rien gagné avec cette reconnaissance tardive.
La complaisance d’Etat à s’aligner sur des groupes et corporations usant des animaux comme simples « bêtes », « ressources », « produits » ou « marchandises », aux dépens de leur dignité intrinsèque.
La nécessité de s’extraire de la rubrique des « chiens écrasés » en donnant aux animaux une vraie place dans la vie collective et informative pour institutionnaliser une valeur supérieure à leur existence.
Les « blessures par empathie » circulant de l’être animal à l’être humain. En effet, le traitement actuel des animaux dans divers domaines oppressifs (chasse, élevage, cirque etc.), et les maux qui leurs sont infligés, ont une large porosité émotionnelle dans la sphère humaine. S’en prendre ainsi aux animaux constitue donc une agression par ricochet aux sentiments humains de millions de personnes sensibles à leur sort.
Les immenses progrès scientifiques relatifs à l’intelligence et sensibilité animale, mais dont l’impact est quasi-nul dans le champs politique.
L’absence totale d’éducation animalière moderne auprès de la jeunesse, qui hérite souvent des idées reçues par leur aînés, et la volonté d’Etat d’en faire des « consommateurs » jouisseurs, plutôt que des citoyens sensibles et solidaires, au-delà de la « barrière » des espèces.
La nécessité de dépasser la rubrique des « chiens écrasés » en donnant aux animaux une vraie place dans la vie collective et informative pour institutionnaliser une valeur supérieure à leur existence.
L’accélération de la 6eme extinction de masse des animaux sous la pression des activités humaines purement lucratives.